Sauver le Château

Montquintin attend un sauvetage depuis plus de cent ans… 

La Fondation Kélyddon et l’ASBL « A Montquintin » y travaillent depuis 1995. De nombreux chantiers de conservation se sont déjà déroulés. Vous pouvez nous aider

Parallèlement, nous avons conçu pour ce site prestigieux un vaste projet de restauration centré sur le tourisme et l’archéologie.

POURQUOI ?

Un symbole régional. 

Dernier château en ruine de la Gaume, Montquintin est aussi celui dont l’Histoire est la plus prestigieuse. Seul château-fort encore visible, constamment détruit puis relevé, il symbolise la ténacité tranquille des habitants de la région. Demeure d’un évêque rebelle à l’autorité, il reflète le caractère indépendant des autochtones. Héritier en droite ligne des temps les plus reculés, et jamais exploré, il mérite une étude approfondie de toute sa richesse historique.

Dans les époques récentes, des personnalités locales ont tenté avec force de lui trouver un nouveau destin : les hommes de lettres Pierre NOTHOMB, Jules GILLES, Claude RAUCY, le fondateur du Musée Gaumais Edmond FOUSS, son successeur l’archéologue Gérard LAMBERT, et depuis 1995, plus de 200 bénévoles s’y sont relayés sous la direction de Didier CULOT, initiateur du projet..

La ruine est un luxe…ruineux.

Mais il ne sert à rien de vouloir sauver un monument, s’il ne retrouve pas une nouvelle fonction. Conserver des ruines suppose un travail permanent, coûteux et peu rentable, qui risque de décourager à long terme les partisans les plus enthousiastes.

Le Château en 1995En collaboration avec la Région Wallonne, notre association espère donc créer ici une structure à vocation mi-culturelle, mi-commerciale. Autour d’un chantier de fouilles régulier, elle doit comprendre une Maison de l’Archéologie, destinée à initier le public et abriter les fouilleurs au cours de campagnes annuelles. Un vaste espace doté de salles de réunions, d’exposition et de réception, ainsi que des chambres d’hôtes, devrait nous permettre d’assurer les ressources financières du projet. Enfin, un Musée de Site abritera les découvertes, et des Jardins d’agrément peuplés d’essences anciennes restitueront l’image de la demeure noble.